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À PROPOS DE LA LOGE CANONGATE KILWINNING 2

La Loge Canongate Kilwinning a été reconnue en 1677 dans le Canongate, un quartier d'Edimbourg. Il s'agissait du premier exemple connu dans le monde d'une loge se voyant octroyer une charte par une Loge existante, en l'occurrence La Loge de Kilwinning (connue sous le nom de Mère Kilwinning). Le procès-verbal de cette loge mère fait référence à l'octroi d'une charte à la Loge Canongate Kilwinning le 20 décembre 1677.

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Le 6 décembre 1677, des maçons du Canongate ont écrit à Mère Kilwinning par pétition pour demander la permission d'accueillir et d'initier des personnes en son nom. Cette autorisation sous forme de charte fut dûment accordée le 20 décembre 1677. Le Canongate abritait un grand nombre de nobles et de marchands prospères; cela se reflétait à l'époque dans la composition de la Loge. (Voir À propos du Canongate )

 

Une indication de son ascension est le fait qu'à cette époque, un très bel édifice connu sous le nom de Chapelle de St John fût édifier pour servir à des fins maçonniques . Cela en fait le bâtiment maçonnique le plus vieux au monde. Ce bâtiment est à peu de chose près conservé à l'identique et est encore utilisé par la Loge pour ses réunions à ce jour. (Voir À propos de la chapelle de Saint-Jean )

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Reflétant l'augmentation de l'intérêt pour la franc-maçonnerie à l'époque, 1735 a vu les premières tentatives d'établir une Grande Loge d'Écosse. L'initiative de former la Grande Loge a été prise par la Loge Canongate Kilwinning et elle fut dûment établi en 1736. Un de nos membres, William St. Clair de Roslin (Rosslyn), est devenu le premier Grand Maître de la Grande Loge d'Écosse et son portrait orne le mur de la chapelle St John à ce jour.

 

Les premières informations sur l'élection d'un Grand Maître d'Écosse sont ici intégralement transcrites dans le procès-verbal de la Loge du 29 septembre 1735: -

"Cannongate, le 29 septembre. 1735. 5735-

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« La Loge ayant été dûment ajournée, et s'agissant d'une réunion trimestrielle, le Comité des lois, a admis William Montgomery, maître Mason, ayant payé so dû, et a nommé David Home, William Robertson, Thomas Trotter, Robert Blissett, William Montgomery, George Crawford au Comité pour l'élaboration des propositions à présenter devant les différentes loges afin de choisir un grand maître pour l'Écosse, le comité se réunissant demain soir à 6 heures, et en fera rapport mercredi, la loge étant ajournée en attendant.»

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Au XVIIIe siècle, Édimbourg était au centre du monde de la pensée philosophique alors que le mouvement écossais des Lumières s'accéléraient. La Loge Canongate Kilwinning a attiré un grand nombre d'hommes, dont beaucoup sont des figures reconnues des Lumières à travers leurs travaux publiés.

Le plus célèbre est peut-être Robert Burns, qui s'est affilié à la Loge Canongate Kilwinning le 1er février 1787, comme indiqué dans notre procès-verbal (voir Robert Burns et La Loge ).

 

Bien que ce soit un fait bien rapporté par les biographes, ce qui est moins connu, est le grand nombre de membres de la Loge Canongate Kilwinning qui ont eu une influence significative pour encourager Burns à venir à Édimbourg et à publier une deuxième édition.

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Au fil des ans, la Loge Canongate Kilwinning a joué un rôle important dans la franc-maçonnerie écossaise et continue de le faire. L'ancien grand maître de la Grande Loge d'Écosse, le frère Sir Archibald Donald Orr Ewing a été initié à la franc-maçonnerie à la Loge Canongate Kilwinning en 1972.

 

La chapelle St John s'est faite connaître dans le monde entier à travers le tableau «L'inauguration de Robert Burns en tant que poète lauréat de la Loge Canongate Kilwinning, le 1er février 1787». Cette peinture a sans aucun doute suscité la controverse, dont une grande partie a été provoquée et exacerbée par David Murray Lyon, ancien grand secrétaire lorsqu'il a entamé son «Histoire de la Loge d'Édimbourg» vers 1873 (Pour en savoir plus, voir « La peinture de l'inauguration »)

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La Loge continue de se réunir huit fois par an à La Chapelle de St John, et pratique la franc-maçonnerie. Nos membres ont connu une augmentation constante au cours de la dernière décennie et proviennent de tous les âges (des étudiants dans la vingtaine, à un certain nombre de nonagénaires) et de tous les milieux.

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Il est impossible de ne pas être ému par l'atmosphère qui règne dans la chapelle St John et l'esprit de nombreux membres célèbres imprègne l'endroit. Après la partie formelle de nos réunion, nous nous retirons au réfectoire pour un repas et des rafraîchissements. Les réunions et les rafraîchissements ont une qualité intemporelle et la description suivante de la réunion est aussi applicable aujourd'hui qu'elle l'était quand elle a été écrite:

 

"Ayant passé la soirée de manière très sociale, affectueuse et fraternelle, comme d'habitude, la loge a été ajourné jusqu'à la prochaine réunion mensuelle."

Compte-rendu de la loge Canongate Kilwinning du 1er Février 1787, nuit Durant laquelle Robert urns est devenu membre.

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Le premier livre des comptes-rendus de la loge en conservation date de 1735. En lisant le papier parfois effacé et taché, une histoire fascinante d'une partie centrale de l'histoire de l'Écosse émerge. Robert Burns était peut-être le plus célèbre de nos membres à avoir honoré de sa présence La Chapelle de St John, mais il y en a beaucoup d'autres dont les histoires méritent d'être racontées du point de vue de leur appartenance à Loge Canongate Kilwinning. Au cours des prochains mois, nous espérons vous apporter quelques-unes de ces histoires, alors veuillez mettre ce site en favoris et revenir pour des mises à jour régulières.

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